Depuis bientôt un an, les élus socialistes, écologistes et progressistes du Conseil Régional d’Île-de-France n’ont eu de cesse d’alerter Valérie Pécresse sur les effets catastrophiques de la crise sur le quotidien de la jeunesse francilienne.
Chaque séance publique a été l’occasion pour le groupe Ensemble, l’Île-de-France de formuler des propositions concrètes pour lutter contre la précarité, l’isolement et les difficultés à trouver un emploi.
Valérie Pécresse a toujours balayé d’un revers de la main nos propositions, estimant que les conditions de vie des jeunes franciliens n’étaient pas prioritaires pour l’action régionale. Elle a aujourd’hui l’indécence, face aux manquements du gouvernement, de se faire passer pour la protectrice de la jeunesse.
La commission permanente de la Région Île-de-France qui se tenait aujourd’hui a été une nouvelle occasion pour Valérie Pécresse de poursuivre son œuvre.
Après un mandat consacré à la destruction de la qualité du service public aux jeunes, qui s’est notamment traduit par une diminution de la dotation pour les missions locales de 27 millions d’euros en 5 ans, la Présidente de Région a refusé un plan global pour l’insertion sociale et professionnelle des jeunes.
La paupérisation de la jeunesse pourrait trouver un début de réponse par l’accès des 18-25 ans au RSA demandé par de nombreux élus et collectivités. Mais Valérie Pécresse s’y est encore opposé, préférant que les jeunes s’endettent dans cette période de crise économique, et se proposant même de les y aider en étant garante auprès des banques.
Les étudiants sont aussi délaissés par l’exécutif régional, qui a fortement réduit sa participation aux constructions de logements CROUS depuis 2016, et qui a refusé de s’engager pour le développement d’emplois dans les résidences universitaires et dans les bibliothèques, comme sur la création de chèque santé.
Malgré ce bilan et face à la prise de conscience de la situation critique dans laquelle sont plongés de nombreux jeunes franciliens, la droite régionale s’est finalement résolue à annoncer de timides mesures pour tenter de nourrir son plan de communication.
Mais répondre aux enjeux de la précarisation de la jeunesse nécessite d’engager des moyens financiers massifs pour combler l’inaction de ces 5 dernières années et répondre de manière adaptée aux difficultés rencontrées par les jeunes pour se nourrir, se déplacer, étudier, trouver un emploi ou tout simplement se soigner.
Les élus socialistes, écologistes et progressistes du Conseil Régional d’Île-de-France continueront à porter ces combats tant que Valérie Pécresse ne présentera pas de mesures à la hauteur des besoins de la jeunesse francilienne.
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